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Une œuvre, un musée


En fait l'idée est avant tout de libérer le corps, mettre une œuvre picturale en corps afin de la rendre vivante. Pour cela je pars d’une image, une picturalité  figée qui par définition ne bouge pas. Rendre vivant ce tableau par le mouvement du corps. Le but n’est pas de le reproduire, je ne suis pas dans un atelier de pratique d'Arts Plastiques, mais plus dans  l’analyse de la démarche de l'artiste (à quel moment de sa vie, ses outils, sa technique...) afin de le transposer du musée dans un cadre sensoriel et perceptif. Il s’agira au travers de cette démarche de comprendre le travail de  l’artiste, de s’inspirer, de se l’approprier physiquement dans une dynamique gestuelle

La demarche

Ce projet a la volonté de mailler différentes structures du secteur culturel, médico-social ou scolaire afin de tisser un canevas à partir d'une œuvre étudiée et de la proposition artistique de Nicolas Genestin, avec les participants. La trame est la mise en corps qui permet de confronter la même démarche avec différents publics et œuvres en aboutissant à une présentation croisée des travaux entre les lieux et les publics (musées, établissements de soins, écoles...).


Chaque groupe participant étudie et expérimente les questions suivantes :

Qui est cet artiste ? Que fait-il, pourquoi et comment ? Comment je m'approprie cette œuvre ? En étudiant une œuvre avec un guide conférencier, puis mettant en pratique la technicité, le participant se découvre au travers de l'autre, fait l'œuvre sienne, individuellement. Puis le travail de transposition dans le champ du spectacle vivant, dans la mise en espace permet collectivement d'aboutir à une chorégraphie, présentation théâtrale ou à un témoignage audiovisuel. La volonté est de reproduire la démarche et le programme d'étude pour chaque groupe afin de partager les regards, d'échanger entre les structures.

Autour d'Auguste Herbin

Chaque LETTRE désigne : UNE FORME, UNE  COULEUR et UNE NOTE DE MUSIQUE. Chez Herbin, la transdisciplinarité est un  fondement qui motive son œuvre. Cette «matière» permet d'être mise en pratique facilement avec des publics de tous âges, par un assemblage coloré de pièces géométriques pour narrer en mots, en musique, un propos. Nous les transposerons, ensuite, sous forme théâtrale/audiovisuelle, pour que chacun.e puisse dévoiler au monde son message.

« Mon désir est de partager cette interaction entre les disciplines artistiques pour que les participant.e.s de différentes structures médico-sociales deviennent créateurs de paroles, et mettent en scène leurs mots. » 

Mobirise

Ce projet a notamment pu être exploré aucours d'une résidence dans l'école primaire La Fontaine de Saint-Pol-sur-Ternoise. La mise en place d'ateliers d'écritures et d’arts plastiques, en lien avec l'alphabet plastique d'Auguste Herbin, explorés avec les quatre classes de Moyennes et Grandes sections ont abouti à la réalisation de fresques et l’écriture de scénettes et de livres autour du conte folklorique « d'ech goblin ».

Autour d'Aloise Corbaz - Oripeaux d'amours

Le vêtement simple oripeau, signe d’un temps, relique d’un passé qui donne bonne figure et reste figé sur la photographie, sur la rétine de la caméra. Occasion à palabre, à narrer sa vie autour d’un simple cliché, d'un repas, d'un goûter. Etonnant décor qu'un hôpital, tout comme les coulisses d'un Opéra, réservant aux vêtements la place de costumes de scène. Ces derniers suivent le même parcours, ne vivent que lorsqu'ils sont portés pour se jouer de la vie et nous raconter des histoires.

Mobirise

Autour de Pierre Soulages et Engène Leroy

Pour Soulages, le noir est couleur, sa recherche dans la matière est lumière et  pour Leroy qui travaille dans la superposition de matière tout n’est que couleur. Comme pour Aloïse Corbaz, ces derniers ont en commun de n’avoir jamais fini, ils réalisent leurs auto-portraits indéfiniment. Alors que Soulages lorsqu’il estime avoir terminé son œuvre, l’expose ou la détruit. Le but n’est pas de faire une étude sur ces peintres, ce qui m’intéresse c'est de vivre une expérience à partir de la démarche de ces artistes et d’être dans un état émotionnel où l'on reçoit l’expression de leur désir.

L'idée est de confronter le travail du Noir en tant que matière à celle de la Couleur. « Peindre : c'est restituer la trace, le résidu de l'émotion du début. » disait Eugène Leroy. Comment cultiver cet amas de couleurs pour visiter notre profondeur d'âme ? Que pouvons-nous faire germer de ça ? C'est ce qui a pu être parcouru auprès des jeunes de l'IMPRO Chemin Vert et des enfants de e l'Hôpital de Jour LE REGAIN

Autour de Nicolas Schöffer

Les jeunes de l'Institut d'Education Motrice Christian Dabbadie ont pu lors de la rétrospective de Nicolas Schöffer au Musée du LAM, visiter l'exposition et construire des sculptures qui éclairées, projettent ombres et lumières sur l'écran, créant l'illusion comme au cinéma. Sont-ils les seuls , comme Alice, à pouvoir traverser le miroir ?

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